L’équipe « Environnements planétaires » étudie les régions supérieures des atmosphères (thermosphère, exosphère, ionosphère, magnétosphères) des objets du système solaire et leur interaction avec le plasma environnant (interaction planète/vent solaire ou satellites/plasma magnétosphérique) pour comprendre, par exemple, l’importance des processus d’échappement atmosphérique dans le cas de Mars. Ces études se font principalement à l’aide de spectroscopie UV, de spectrométrie de masse et de modèles numériques et concernent principalement Mercure, Mars, Jupiter et ses satellites.
L’équipe « Exobiologie et Astrochimie» porte sur l’étude de la distribution des molécules organiques dans le Système Solaire et les exoplanètes, ainsi que les mécanismes physiques et chimiques dans lesquels cette matière organique est impliquée. Les travaux de l’équipe s’attachent également à caractériser le niveau d’habitabilité, actuel ou passé, des environnements présents dans le système solaire. L’objectif final est la compréhension des processus ayant permis, au travers de d’une évolution chimique, l’apparition du vivant. Les objets d’études actuels de l’équipe représentent toute la diversité des systèmes planétaires et vont de Mars aux Mondes Océans (Titan, Europe, Encelade, Pluton) en passant par les petits corps et les exoplanètes tempérées. Les moyens mis en œuvre dans l’équipe comportent principalement le développement instrumental pour le spatial (filière GC); le traitement et l’analyse de données renvoyées par les missions spatiales (MSL, Cassini-Huygens, etc.); et des activités de laboratoires pour simuler ou étudier des analogues d’environnements extra-terrestres (Simulations atmosphériques, détection de biomarqueurs).
L’équipe « Surfaces & subsurfaces » s’attache à décrire les surfaces et subsurfaces du système solaire (Mars, satellites glacés, Vénus, etc.) au moyen de méthodes de sondage électromagnétique (radars sondeurs et imageurs, radiomètres micro-ondes, sondes de permittivité) afin d’aider à reconstituer leur histoire géologique et thermique. Elle s’appuie sur une approche transdisciplinaire combinant traitement et analyse de données spatiales, développement instrumental (de radars GPR spatiaux), activités de laboratoire et modélisation (électromagnétique, transfert radiatif).